Côte d’Ivoire, courte visite…
Enchantée par l’invitation d’un ami, j’avais accepté de faire un voyage éclair à Abidjan dans un but qui n’était pas particulièrement photographique.
C’était en octobre 2017.
Ne connaissant encore de l’Afrique que les pays du Nord et aucunement ceux dit de l’Afrique noire, j’étais attirée par cette région où j’espérais pouvoir admirer les paysages et les autochtones dans leur environnement traditionnel.
Hélas je n’ai rencontré que ce que je craignais.
Ce que nous appelons civilisation ou développement est au cœur du devenir de tous les pays de la planète, même les plus reculés, et l’état naturel des différentes contrées s’est perdu progressivement au profit de la société de consommation qui n’apporte qu’un bien être économique partiel et éphémère, efface les alternatives d’ordre spirituel et provoque des dégâts irréversibles dans les espaces et chez les hommes.
Quant à la nature que, naïvement, j’aurais aimé admirer dans son état brut, elle est inaccessible puisque aucune route n’y conduit.
Merci pour le partage Consuelo, partage d’un moment de joie de vivre, celle qui brille si fort dans les yeux et le sourire de cet enfant
Quel dommage, Consuelo, que tu n’aies pas eu le temps d’aller au Burkina, pas très loin de la Côte d’Ivoire, et de voir ce qui existe encore: la hutte en terre, l’arbre aux palabres, et la laterite omniprésente qui donne cette couleur ocre si caractéristique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Ouagadougou n’a certes rien de bien different d’Abidjan, la mer en moins, les bidonvilles extensifs sont les mêmes, et les villes moyennes aussi difformes, mais à moins de 20 kms de la ville, dès qu’on sort de l’asphalte on plonge dans un autre monde, vaste et généreux
Des bises à partager avec Pierre.
Kirsten et Henri
Heureuse de te lire Henri ! J’espère pouvoir organiser un jour un voyage à Burkina !
Je t’écrirais par une autre ligne.
Chère Consuelo. Heureux de lire ce témoignage.J’aurais aimé partager cette expérience moi qui hélas ne connais pas l’Afrique subsaharienne. J’espère que tu continues ton beau travail de photographe passionnée par la géographie et l’humain. A bientôt en 2019. Quant à nous, nous rentrons de Tunisie (de la maison que vous connaissez et qui aurait volontiers à nouveau votre visite) et repartons bientôt ….pour le Japon à nouveau, guetter les cerisiers en fleurs. Amitié et bises à vous deux. Jean Claude
Ma très chère Consuelo , je suis heureux de savoir que à l’instar de Jane, tu n’as pas été kidnappée par un gorille en manque d’amour !…il est bon qu’il n’y ait pas trop de route pour pénétrer le continent car cela accélèrerait son urbanisation en réduisant les quelques espaces libres et sauvages qui tentent de subsister encore . L’humain, ce primate éclairé d’une lumière mortifère …luciférienne…est trop gourmand et a besoin de toutes les ressources du monde pour le bien être de sa famille !…les carottes étaient déjà cuites du temps de Lascaux…
Le temps des dinosaures est fini ,
Hello
Cher Henri
Je savais que la dernière phrase de mon texte se prêtait à l’observation que tu fais.
Tu as raison : il est vrai que les routes sont le début de la fin… mais quelle frustration pour une voyageuse !